Hello tous,
La dernière newsletter vous a beaucoup plu, merci pour vos retours 🖤
Je ne voulais pas en écrire des tartines, mais le sujet a l’air d’en intéresser plus d’un.e donc je vous donne ici les autres erreurs fatales en cold emailing, pour compléter le top 3 de la semaine dernière.
Après ça, je change de disque 😆 D’ailleurs si vous avez un sujet que vous aimeriez voir traiter ici, dites-le moi en réponse à ce mail.
C’est parti pour non pas 3 mais 4️⃣ erreurs qui, elles aussi, tuent l’efficacité de votre prospection B2B.
|
Erreur n°1 : Confondre scraping et cible qualifiée 👤 Erreur n°2 : Négliger la technique 🛠️ Erreur n°3 : Traiter ses leads au bout de 24h ⏰ Erreur n°4 : Adresser un marché trop petit 🦤
|
|
|
|
Erreur n°1 : Confondre scraping et cible qualifiée 👤
|
Un scraping n’est pas une liste de prospection. Une fois les données récupérées (nom, prénom, email, entreprise…) vous devez y consacrer un peu de temps pour éliminer les contacts hors cible ou rectifier les champs que vous allez utiliser.
Il faut nettoyer votre BDD :
1. Sur la forme : vous allez probablement utiliser des variables de personnalisation. Est-ce qu’il n’y a bien que des prénoms dans la colonne “firstname” ? Le nom de l’entreprise est-il exploitable tel quel ? 2. Sur le fond : ces contacts sont-ils bien dans ma cible ? Ont-ils le bon niveau de responsabilité ?
C’est un travail manuel. Posez-vous sur votre scraping et validez la pertinence des titres, postes, entreprises des gens à qui vous allez écrire.
– S’agit-il bien du segment de marché que vous visez ? – Avez-vous les moyens d’écrire comme un être humain (et non comme un 🤖 qui veut se faire passer pour un humain) ?
|
|
Dans cet exemple de scraping LinkedIn :
– Sylvie Jaeckert a inversé son prénom et son nom. – Felicidade Neves travaille chez “Currently looking for a new job”. – Camille Guittard est Gestionnaire de projets, pas assistant.e de direction
Selon les cas, rectifiez à la main ou supprimez le contact de votre liste.
Le temps est révolu du “carpet bombing” en cold email, où l’on arrosait à l’aveugle un scraping de 2000 contacts en acceptant une marge d’erreur. N’oubliez pas le point de la semaine dernière : les automatisations ne remplacent pas le travail de vente. Et ça commence avec la vérification que vous parlez à la bonne personne, avec les bonnes infos !
|
|
|
|
Erreur n°2 : Négliger la technique 🛠️
|
Il y a de vrais enjeux techniques autour de la délivrabilité de vos emails, c’est-à-dire le fait qu’ils arrivent bien à destination.
Si vos cold emails rencontrent un taux de rebond trop élevé (>3%), l’adresse d’expédition risque d’être considérée comme dangereuse et d’être bloquée par les systèmes de messagerie (Outlook, Gmail…).
3 façons d’y parer :
1. Éliminer les emails défectueux de votre base de données cible avec un outil comme Neverbounce.
2. Créer un compte mail dédié à la prospection. N’utilisez pas votre email principal car s’il se fait blacklister, vous perdez votre capacité à écrire manuellement à vos contacts. Attention, il ne s’agit pas d’un alias.
3. Opter pour un outil spécialisé en cold email, c’est-à-dire conçu pour faire arriver des emails d’expéditeurs inconnus dans la messagerie de contacts “froids”. À ne surtout pas confondre avec des outils d’email marketing classique. – À bannir : MailChimp, Sendinblue, Drip, ActiveCampaign… Ces outils sont réservés aux contacts qui vous connaissent (clients, abonnés à votre newsletter, membres de votre plateforme…) – Préférer Lemlist, Mailshake, Woodpecker.
Sachez que votre nom de domaine est lui aussi à risque si vous faites trop chauffer la machine (plus de 200 emails envoyés par jour). Vous pouvez aussi carrément créer un nom de domaine à part, mais ça pourrait être pris pour une arnaque ou un phishing par vos destinataires.
Ma reco : gardez votre nom de domaine mais faites de la qualité plutôt que de la quantité !
|
|
|
|
Erreur n°3 : Traiter ses leads au bout de 24h ⏰
|
Là, je ne vais pas m’étendre. Mais j’ai souvent eu à recadrer les équipes que j’accompagnais : traitez dans les 24h toutes les réponses que vous recevez.
C’est vous qui allez chercher les gens avec vos emails, alors ne les laissez pas poireauter quand ils vous font la grâce de répondre.
C’est une discipline de base de la fonction commerciale !
|
|
|
|
Erreur n°4 : Adresser un marché trop petit 🦤
|
Parfois le cold email n’est pas le bon canal pour vous, parce que votre cible c’est 200 personnes.
Vous voulez contacter les Partners de fonds de Private Equity parisiens ? Sachez qu’ils ne sont qu’une petite poignée à exercer ce métier et que vous en aurez très vite fait le tour.
Votre offre est un complexe mélange de service, de produit, de maintenance, de conseil… et le panier moyen se compte en centaines de K€ ? Là aussi le volume d’interlocuteurs décisionnaires est faible.
|
|
Si le cold email peut vous faire gagner du temps sur certaines tâches de votre prospection, avec une cible de 200 contacts vous n’aurez pas le temps ni la matière pour :
– Tester différentes itérations : objet, accroche, call-to-action – Analyser les résultats – En tirer des conclusions – Optimiser les campagnes suivantes
Parfois il vaut mieux “prendre son bâton de pèlerin” et mobiliser manuellement, humainement son réseau pour toucher les décideurs de sa cible. Si avec 200-300 contacts vous avez déjà couvert tout votre marché, ne vous acharnez pas sur levier marketing inadapté à votre business.
|
|
|
|
Si vous vous reconnaissez dans tout ça, c’est normal : ces erreurs sont hyper fréquentes et on tombe facilement dedans.
Et vous, avez-vous repéré et corrigé d’autres en cold emailing ? Dites-le moi en réponse à ce mail (je lis TOUS mes emails).
À la semaine prochaine ☀️
Mathilde COO Germinal
|
|
|
|
|