Les algorithmes sont partout.
Et leur ubiquité leur permet une chose : de régir ta vie en ligne.
Par vie, on entend :
– Le contenu (donc, les idées) qui te sont présentées
– Le temps que tu passes en ligne
– Qui voit ton contenu
– Combien le voient
– Quand
– Où.
Bref, cette ubiquité est doublée d’une quasi-omnipotence qui rend leur bonne compréhension indispensable pour quiconque veut performer sur les réseaux sociaux.
En gros, tu n’as pas le choix : pour te bâtir une audience viable, tu dois apprendre à décrypter les algorithmes.
Dans ce micro-cours, on t’apprend tout ce que tu dois savoir pour appréhender, comprendre et apprivoiser n’importe quel algorithme, en quelques minutes de recherche.
Et nous est avis qu’on ne va pas se faire que des copains… 😅
Avant-propos
Ce cours n’a aucune vocation à faire de toi un expert international des algorithmes de France et de Navarre.
Non. Sa mission est toute autre : te donner les clés élémentaires et universelles de compréhension qui te permettront de performer vite, fort et bien, quelle que soit la plateforme sur laquelle tu cherches à t’implanter.
Pour faire simple : on fait y aller full-Pareto style, en te donnant les 20% de connaissances qui te permettront d’obtenir 80% des performances les plus simples à aller chercher.
Avec, ici, une première idée sous-jacente : contrairement à la mythologie populaire, tu n’as pas besoin d’être un expert++ des algorithmes pour intégrer le Top 1% des créateurs.
Ça vaut pour le SEO, pour YouTube, pour TikTok, pour LinkedIn, et pour tous les canaux qui n’ont pas encore été inventés.
Exit le verbiage abscons. Exit la technicité nauséeuse.
Ici, que du concret.
Algorithme = psychologie humaine
Si on ne devait se contenter que d’une ligne pour résumer l’intégralité de ce micro-cours, ce serait le titre de cette partie.
Un algorithme est un modèle mathématique qui n’a qu’un seul et unique rôle : augmenter la rétention utilisateur.
Car meilleure rétention = plus de contenu consommé.
Plus de contenu consommé = plus de publicité.
Plus de publicité = plus d’argent.
Et ce quelle que soit la plateforme.
L’algorithme est donc un employé robotique et bénévole que l'entreprise emploie pour s’assurer que les utilisateurs demeurent les plus captifs possibles en leur apportant le contenu le plus satisfaisant par rapport à leurs attentes.
Si bien que quand MrBeast, un des YouTubers les plus talentueux de la plateforme, affirme que “étudier l’algorithme revient, au final, à étudier la psychologie humaine”, il pourrait difficilement être plus dans le vrai.
Mais de quoi est faite la psychologie de l’utilisateur ?
L’objectif ici n’est pas de dresser un portrait exhaustif de sa psyche. On laisse ça aux psychologues.
Notre rôle, ici, est de cartographier les composantes qui influent sur ses attentes et ses choix au sein même de la plateforme.
Ces composantes sont au nombre de 3 :
– Son job-to-be-done. C’est-à-dire la tâche qu’il cherche à accomplir, le problème qu’il cherche à résoudre par le biais de l’utilisation de la plateforme. Ils peuvent être uniques ou multiples, hermétiques ou entremêlés.
– Son ou ses aspiration(s) profonde(s). C’est-à-dire le ou les objectifs à long terme, plus ou moins admissibles, plus ou moins conscientisés, qu’il cherche à atteindre, et donc le job-to-be-done est un proxy.
– Les critères de réussite qui lui permettent de quantifier le degré d’accomplissement du job-to-be-done.
Ces critères se divisent en 2 types de métriques, que les plateformes utilisent pour mesurer le degré de réussite d’un contenu à les satisfaire ::
1) Les métriques Usage-based, c’est-à-dire celles relatives aux actions réalisées par l’utilisateur lui-même.
2) Les métriques Creator-based, c'est-à-dire celles relatives aux actions réalisées par le créateur du contenu consommé par l’utilisateur.
Par exemple, dans le cas de YouTube, cette cartographie nous donnera :