4) Écrire ses posts
Voici les 10 règles de l'écriture sur LinkedIn :
1- Tu écris pour des gens, pas pour un algorithme
Oublie les micro-optimisations. Si ton post plaît aux humains, il plaira aux robots.
Concentre-toi sur l’essentiel : intriguer, instruire, inspirer, divertir.
(Ce sont des curseurs, pas des options.)
2) La règle des 3×1
– 1 idée par post
– 1 info par phrase
– 1 fonction par mot
La concision, l’efficacité et la structure de tes posts vont faire BRRRRR.
3) Tout élément qui n'est pas nécessaire à 100% doit être enlevé
Ça peut concerner un mot, une idée ou une phrase. Ils polluent la bonne compréhension du texte et ajoutent un charge cognitive inutile à ton lecteur.
Un conseil : si tu te surprends à développer une idée qui diverge de ton idée principale, fais-en plutôt un post dédié.
4) 3 mots d'ordre : clarté, sincérité, transparence
– Clarté. Tu dois pouvoir résumer ton propos en une phrase.
– Sincérité. Tu n’es pas ici pour jouer un rôle. Sois toi-même.
– Transparence. Présente tes idées telles qu’elles sont. Sans artifice. Il y a un énorme premium à l’authenticité.
5) Un post n'est pas une dissertation
Tu es là pour exprimer un point de vue. La nuance se fait dans les commentaires.
6) Structure ton propos
Commence par une accroche forte et intrigante.
Continue avec un développement, instructif, divertissant et inspirant.
Finis sur un punchline ou Appel-à-l’action engageant.
7) Les adverbes sont interdits
Ils camouflent des informations beaucoup plus concrètes.
Oublie les “absolument”, “totalement”, “énormément”.
8) Écris comme tu parles
Ton style sera plus fluide, plus simple et plus intelligible. Tes idées seront mieux comprises. La proximité avec ton audience sera plus aisée.
9) Des phrases courtes
Les points rythment ton propos. Ils créent de la musicalité. Jalonnent tes idées. À l’inverse, une phrase trop longue les noie.
Deux règles à suivre :
– Des phrases de 10 à 12 mots maximum
– Pas plus de 2 virgules par phrase.
10) Les 5 voyelles
Un post doit être:
– Analytique. Proposer un prisme de compréhension d’un phénomène donné.
– Expérientiel. Partager une expérience personnelle.
– Inspirationnel. Donner envie au lecteur de passer à l’action.
– Observateur. Relater des faits que la plupart n’ont pas remarqués.
– Utile. Il doit laisser le lecteur plus instruit, divertit ou inspiré.
L’accroche
80% de la réussite de ton post se joue sur l’accroche.
Car sans une bonne accroche, ton post ne sera pas lu, donc ne convertira pas.
Une accroche doit être :
– Simple : facile à comprendre
– Claire : être explicite quant à ses enjeux
– Concise : 3 lignes sur mobile, 5 ligne sur Desktop)
Une bonne accroche se structure en 3 étapes :
1) Un postulat simple, clair et clivant
Objectifs :
– Interrompre la mécanique de scroll machinal de l’audience en générant une émotion primaire forte (curiosité, surprise, indignation, colère ou joie).
– Positionner la thématique du post de façon explicite par l’utilisation des bons mots-clés.
– Mentionner un problème et/ou une solution pour que l’audience cerne l’opportunité (la valeur potentielle) offerte pas le post.
“23 vérités sur l’entrepreneuriat que j’aurais rêvé connaître quand j’ai débuté :”
“Le plus dur en entrepreneuriat ? Atteindre le 1er million.”
“J’ai une formule secrète pour écrire des posts LinkedIn qui cartonnent.”
“Je déteste Amazon. C’est viscéral.”
2) Une agitation du problème
Objectif : Rendre le problème et/ou la solution d’autant plus palpable par l’intensification de l’émotion primaire générée ou l’ajout d’une information supplémentaire.
“(Et dont aucun cours de mon MBA n’a parlé)”
“Et tu peux faire pareil.”
“Maîtriser cette plateforme est un super-pouvoir.”
3) Un Call-to-click
Objectif : Rendre inévitable le clic sur “Voir plus…” en l’invitant explicitement.
“Mes 5 méthodes à 25 millions de vues/an :”
”13 techniques pour dominer ton marché comme Jeff Bezos ↓
”5 étapes :”
”Storytime 👇”