Dans ce micro-cours, on te révèle le secret sauce qui rend possibles de telles performances, exemples à l'appui.
Attache ta ceinture : ça va secouer.
Structurer sa campagne
Une bonne campagne de Cold Emailing ne s’improvise pas : elle se construit comme un édifice.
Un édifice reposant sur 3 piliers :
– Une bonne segmentation, c’est-à-dire des personas et une audience correctement définis.
– Une data de qualité avec des adresses emails valides, complétées par des données variées sur chaque contact afin de personnaliser ton contenu au maximum.
– Une création adaptée autrement dit des emails adaptés à ton audience et à l’objectif visé, tant dans leur fond que dans leur forme grâce au copywriting.
Cette dernière notion est on ne peut plus importante.
Pour qu’un email fasse mouche, tu dois trouver le bon alignement entre ton persona, ton message et la tonalité de celui-ci.
Privilégie un ton qui allie professionnalisme, concision et juste ce qu’il faut de formalité.
Oublie les emails ronflants et bourrés de circonvolutions stylistiques.
Car c’est le meilleur moyen, dans 99% des cas, d’agacer ton audience. Peu importe le fond de ton message.
Le tout avec un focus tout particulier sur ton interlocuteur et sur la valeur que tu peux lui apporter.
Car ton interlocuteur, par définition, ne te connaît pas. En conséquence, il se fiche éperdument de ta boîte, et de ton produit.
Seul compte pour lui une seule chose : ce que tu peux lui apporter.
En d’autres termes : les solutions que tu peux apporter des à des problèmes potentiellement douloureux.
L’objectif de ta prise de contact n’est donc surtout pas de chercher à vendre quoi que ce soit.
Mais bel et bien d’entamer une relation donnant-donnant, en lui signifiant que tu es à même d’avoir un impact transcendant dans son quotidien.
En gros : lui donner envie de poursuivre l’échange avec toi, et rien de plus.
Pour ce faire, il te faut être prêt à relancer plusieurs fois.
Pour une raison simple : ton prospect ne te connaissant pas, il y a de très fortes chances qu’il ne te répondre pas du premier coup.
Commence par envoyer des séquences courtes, qui te permettront de tester les 3 variables que nous avons énumérées plus haut (Audience, Data, Copywriting).
Ainsi, le meilleur compromis entre efficacité et minimalisme reste de découper ta campagne en 4 étapes :
1) L’icebreaker
Première étape cruciale de toute prise de contact par email, l’icebreaker, ou brise-glace sert avant toute chose à te présenter et à amener les thématiques que tu souhaites aborder durant l’échange.
C’est ton premier email. Celui dont le rôle est de poser les bases de l’échange, la thématique abordée, le problème adressé, tout faisant une bonne première impression.
Cet email est court (100-125 mots max) et se concentre sur les éléments suivants (dans l’ordre) :
1) Un contexte : expliquer qui tu es, d’où tu viens, pourquoi et par quel biais tu contactes ton interlocuteur. C’est une étape cruciale.
2) Une proposition de valeur claire, concrète et personnalisée, qui décrit, en une ou deux phrases, la solution que tu apportes par le biais de ton produit. Exemple : “Nous aidons (marché) à (action) de (x %) en moyenne leur (métrique) grâce à (produit ou service).
3) Une preuve sociale qualitative (quelques clients qui font autorité) ou quantitative (nombre total de clients) pour appuyer ta légitimité.
4) Un seul et unique Call-to-Action qui appelle à une action très simple, peu coûteuse en temps et en énergie et clairement énoncée.
Attention : évite à tout prix de raconter ta propre vie à ton interlocuteur. Oublies les “En ces temps difficiles, vous rencontrez (problème)”). À la place, amène cette considération sous forme d’une marque de curiosité ou d’une question.
L’objectif de cet email est que ton interlocuteur sache exactement :
– Qui tu es
– Ce que tu fais
– Pourquoi tu t’intéresses à lui
– Ce que tu peux lui apporter
– Quoi faire pour poursuivre la relation.
Cette étape a autant pour but de générer des réponses que de préparer l’interlocuteur au reste de l’échange.
C’est pourquoi il est fondamental de le faire suivre d’au moins 1 à 2 relances pour en maximiser l’impact.