on organise un Live avec Gabriel Gourovitch (GrowthMakeers) et Toinon Georget (Waalaxy).
L'un a bâti un média entier à partir de sa marque perso.
L'autre a aidé la moitié de son équipe (15+ personnes) à créer la leur à partir de rien.
Et ils seront accompagnés par Benoît, notre CEO (25M vues/an sur LinkedIn).
Ils t'y donneront toutes les clés pour te bâtir une marque personnelle en béton armé.
En 30mn montre en main.
Prépare-toi à apprendre :
– À trouver ton audience-cible – À trouver tes thématiques-clés – À créer ta Minimum Viable Brand – À définir ton MVP (Mission, Vision, Purpose) – À structurer ton storytelling
C’est une des compétences les plus essentielles à maîtriser. Mais aussi l’une des plus complexes.
Pourtant, elle peut à elle seule changer la face de ta boîte ou de ta carrière.
L’art du pitch.
Un pitch bien exécuté a le pouvoir de déplacer les foules, et de les rallier à ta cause. Que ce soit pour vendre, lever des fonds ou sensibiliser à un combat qui t’est cher.
Dans ce nouveau micro-cours, nous allons t’enseigner une méthode en 9 étapes pour structurer ton pitch de la meilleure des manières.
Mais pas seulement.
Car cette méthode peut tout aussi bien te servir pour : – Un email – Un discours – Une conférence – Un post LinkedIn – Un script de vidéo – Une page de vente.
Avant de commencer
Première chose à savoir : un pitch est un support mouvant. Tu dois le réadapter en fonction du contexte, de l’enjeu et de l’audience.
La qualité d’un pitch se joue donc tout autant sur la qualité de son écriture et de son interprétation que sur l’étude préalable du public-cible.
C’est là notre premier conseil : avant toute chose, veille à t’assurer de savoir à qui t’adresses, et ce qu’ils attendent de ton intervention.
Avant d’écrire, pose-toi ces question : – Quel est le profil type de mon audience ? – Me connaît-elle déjà ? Attend-elle mon intervention ? – Dans quelle disposition mentale se trouvera-t-elle ? – Est-elle déjà sensibilisée à la cause que je vais défendre ? – Quels sont ses motivations-clés ? (argent, impact, succès…)
Dans le cas exemple que nous te partageons dans le reste du cours, ça donne : – Business Angels et VC, 30 à 40 ans en moyenne – La plupart n’ont pas ou peu entendu parler de Scalezia – Nous pitchons à une convention. La journée a été longue. Il va falloir être concis. – Oui. – Elle cherche à maximiser sa mise.
Une fois ces questions répondues, on peut passer à la suite.
1) Accroche
Deux cas de figure : – Ton audience n’a pas le temps – Tu es le nième intervenant d’une liste beaucoup trop longue pour être saine.
Dans ces deux éventualités, il faut te rendre à l’évidence : tes interlocuteurs ne sont pas au top de leur concentration.
Il te revient d’y remédier. À ce stade, tu n’as qu’un seul job : les intriguer de sorte qu’ils te donnent l’autorisation tacite de continuer ton discours.
Ta présence sur scène ne te garantit pas un auditoire attentif. L’attention se mérite, se prend, et se perd si elle n’est pas maintenue.
Pour ce faire, assure-toi de rendre les 10 premières secondes aussi captivantes que possible.
Oublie les banalités, les “Bonjour à tous, ravi de vous parler, moi c’est Neuville-Jugien De la Trempongue”. Tu auras toute la latitude nécessaire pour décliner ton identité par la suite.
Pour l’heure, tu dois gagner ta place.
Une bonne amorce doit : – Susciter une émotion primaire forte (curiosité, surprise, incompréhension, indignation, colère…) – Poser la thématique et le propos du pitch – Mentionner explicitement le problème adressé – Donner envie d’entendre la suite.
À ces fins, tu disposes du plusieurs outils à utiliser de façon concomitante : – Un postulat fort de clivant – Un chiffre ou statistique surprenant – La référence à un événement.
Dans tous les cas, ton accroche remplira une fonction première : induire le déroulement d’un fil narratif qui structurera l’intégralité de ton pitch. On y reviendra.
Une bonne accroche se structure en 3 étapes : 1- Un postulat simple, clair et clivant 2- Une agitation du problème. Objectif : le rendre d’autant plus palpable par l’intensification de l’émotion primaire générée ou l’ajout d’une information supplémentaire. 3- Un appel à l’attention. Objectif : signifier de façon plus ou moins claire la nécessité d’écouter la suite.
Exemple :
“Si j’ai compris quelque chose du haut de mes 28 années, c’est que l’entrepreneuriat détruit bien plus de vies qu’il n’en enrichit.
Car la vérité, c’est que personne ne le comprend vraiment.
Cette dure réalité, il m’a fallu près de 10 ans pour la saisir.”
2) Anecdote
L’outil de persuasion le plus puissant ? Le storytelling.
Le théorème est simple : quiconque sait raconter une histoire maîtrise les foules.
Pourquoi ? Car une histoire bien racontée te permet deux choses : 1- De bercer ton auditoire au gré d’une musique rythmée 2- De désamorcer la propension des auditeurs les plus pointilleux à te cribler de questions une fois la présentation terminée.
Un pitch ne sera jamais parfait. Il te manquera toujours un chiffre. Il persistera toujours une zone d’ombre.
Dès lors, ton meilleur outil n’est pas l’information, mais l’émotion.
Le secret ? Instaurer un cheminement émotionnel qui va du négatif (colère, peur, dégoût, désespoir) au positif (joie, rire, espoir).
L’objectif ici n’est pas de présenter un propos exhaustif, mais cohérent. La nuance paraît faible, et pourtant, elle fait toute la différence.
Le meilleur axe ? Raconter ton histoire. Celle qui t’a amené sur scène, à leur parler.
Raconte ta rencontre personnelle avec l’ennemi que tu combats. Ce que tu as ressenti, ce que tu as subi. Rends ton récit aussi palpable que possible.
À ce stade, le problème n’est pas encore énoncé. Il est cette chape de plomb qui pèse de tout son poids sur l’intrigue, sans jamais révéler son nom.
Exemple :
“Quand j’ai lancé ma première boîte, je ne savais pas où j’allais.
Faute des bonnes compétences, d’une bonne vision, d’un bon entourage.
Puis j’ai compris que je n’étais pas seul.”
3) Problème
Vient maintenant le moment de nommer le mal.
Ici, tu dois énoncer le problème aussi clairement que possible.
C’est-à-dire : – Avec un postulat clair et concis – Dans l’idéal illustré par un ou plusieurs chiffres – Le tout agrémenté du vocabulaire le plus concret et précis possible.
Ton audience doit vivre cette étape du discours comme un coup de poing dans l’estomac. L’empathie que tu as créée avec ton histoire, et la probable projection personnelle qu’ils en ont faite, doit renforcer la violence de cette révélation.
Exemple :
“La vérité ? 95% des entreprises font faillite dans leurs 5 premières années.
Faute de bonnes compétences, d’une bonne vision, d’un bon entourage.
Faute d’une méthode à laquelle se rattacher.
Bref, une fatalité que je n’avais que trop connue.”
4) Agitation et répercussions
Une fois l’écueil énoncé, tu dois l’illustrer de la façon la plus concrète possible.
On appelle ça “agiter” le problème. Un peu comme si tu remuais le couteau dans une plaie déjà béante.
Pour ce faire, la meilleure façon de procéder consiste à en décrire ses répercussions.
Dit plus simplement, veille à répondre aux questions suivantes : – En quoi le quotidien de ceux qui subissent le problème change-t-il négativement ? – Quels sont les marqueurs notoires de ce changement ?
Tu es parti d’un cas individuel pour en déduire un problème. Il te faut maintenant le raccrocher à une tendance de fond pour l’ériger en cas général.
Le but de cette étape : que ton audience sente peser son ampleur, ainsi que l’urgence de la résoudre.
Exemple :
“Les conséquences ? On les retrouve dans les esprits et dans les corps.
Car un dépôt de bilan, ce n’est pas une simple procédure juridique.
Ce sont des carrières mises entre parenthèses. Des économies fondues comme neige au soleil. Des couples détruits. Des maisons hypothéquées.
Ce sont des dizaines, parfois des centaines de personnes offertes aux affres du chômage.
Et surtout : ce sont de longs et douloureux mois d’agonie, à attendre la fin inéluctable du projet de toute une vie.”
5) Solution
À ce stade, ton audience est au plus bas. Il te faut maintenant la faire remonter.
C’est là que ta solution entre en scène.
Énonce-la de la façon la plus naturelle possible, tout en pensant à marquer un silence juste avant et juste après cette section afin d’appuyer son importance.
Le but de cette étape est de créer une nouvelle fois la curiosité. Cet intérêt marquera le point d’inflexion qui verra l’émotion de ton audience remonter peu à peu vers le positif.
Exemple :
“Pour ne l’avoir que trop vécu, pour ne l’avoir que trop subi, je peux vous dire une chose : cet état de fait est insoutenable.
Mais il y a une bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité.
Alors, avec mes cofondateurs, nous nous sommes donné un objectif : mettre fin pour de bon à ce désastre. Et inverser les statistiques de sorte que 95% des entreprises soient un succès.
De cette vocation, Scalezia est née.”
6) Présentation
Ton audience est maintenant prête à t’écouter lui parler de ce que tu cherches à lui vendre.
Alors, décris-en les aspects principaux en te concentrant sur sa valeur ajoutée.
Ne rentre pas dans le détail. Encore une fois, l’exhaustivité est un piège.
Veille juste à donner assez d’informations pour que ton audience puisse considérer ta solution comme une option viable.
Exemple :
“Scalezia qu’est-ce que c’est ?
C’est un média, où nous partageons des dizaines de contenus chaque mois pour aider le plus d’entrepreneurs possibles à faire bourgeonner puis éclore leur projet.
C’est aussi une méthode et des systèmes, qui nous permet d’accompagner les entreprises les plus ambitieuses dans la construction d’une croissance saine, rapide et durable.
Et enfin, c’est un écosystème où cohabitent les entrepreneurs, top executives et freelances issus des meilleures start-ups.
Un écosystème mu par un objectif commun : faire grandir l’entrepreneuriat d’aujourd’hui et de demain.”
7) Vision
Mais présenter ta solution ne suffira pas.
Il te faut la rendre la plus palpable, la plus grandiose, la plus incarnée possible.
Pour ce faire, nous allons utiliser un des outils les plus puissants en persuasion : la projection.
Le principe est simple : tu dois illustrer les applications de ta solution avec autant de réalisme que possible.
Le but ? Ne laisser aucun doute quant à son efficacité.
Dans notre cas, nous allons en profiter pour en dire un peu plus sur notre vision. C’est-à-dire ce que nous cherchons à accomplir par le biais de la solution.
L'intérêt est double : d’un côté, nous positionnons la solution comme capable, de fait, nous permettre de l’attendre, de l’autre, nous embarquons un peu plus l’audience à nos côtés.
Astuce stylistique : utilise les anaphores pour donner du rythme et de l’intensité à ton propos.
Exemple :
“Mais surtout : une vision.
Celle de faire de la prochaine génération d’entrepreneurs la plus talentueuse qui ait jamais été.
Et celle de devenir le partenaire indispensable des entreprises en quête de croissance intelligente, saine et pérenne.
Finies les faillites injustifiées.
Finies les souffrances insoutenables.
Car chez nous, chaque bourgeon devient arbre.
Et chaque arbre devient forêt.”
8) Demande
Ton audience est maintenant en pâmoison. Elle est maintenant prête à te suivre où que tu ailles.
Et ça tombe bien : tu as besoin d’elle.
C’est à ce moment précis qu’intervient le moment de la demande.
Tu dois lui signifier ce que tu attends d’elle, aussi clairement que possible. Tout en lui expliquant en quoi seule elle peut réellement t’aider.
Veille aussi à expliquer concrètement le déroulé des opérations : comment les choses vont-elles se passer ? Qu’est-ce qui sera mis en place ? Dans quelle temporalité ?
Plus la suite sera détaillée, plus l’audience sera en confiance.
Exemple :
“Des batailles, nous en avons gagnées.
Comme celle d’avoir accompagné 100 entreprises au cours des 8 derniers mois. Dont certaines ont échappé, grâce à nous, à l’enfer de la faillite.
Ou celle d’avoir aidé plus de 60,000 personnes à lancer et faire prospérer leur projet grâce à nos contenus en ligne gratuits.
Nous savons gagner des batailles. Mais seuls, nous ne remporterons jamais la guerre.
C’est pourquoi j’ai besoin de vous.
Pour continuer à changer des vies tout en maintenant une croissance rapide et profitable, Scalezia a besoin de votre soutien financier, à hauteur de 718300230 pesos argentins.
Cet argent servira à : – Utilisation 1 – Utilisation 2 – Utilisation 3 – Utilisation 4."
9) Punchline de fin
Ta demande effectuée, il te faut maintenant lâcher un bon mic drop des familles.
L’objectif : finir en apothéose avec un trait d’esprit dont ton audience se souviendra.
Mais au-delà de l’impact mémoriel, cette punchline a le potentiel de sceller le deal dans la tête de ton interlocuteur. Il était convaincu, il est maintenant chaud bouillant.
Exemple :
“Il ne tient qu’à vous de nous permettre de faire des bourgeons d’aujourd’hui les grands chênes de demain.
En Growth, on parle très souvent d'acquisition, mais trop peu d'activation. Bento te permet de rendre tes nouveaux utilisateurs de sorte qu'ils s'activent tout seuls sur ton produit.
Une vidéo passionnante qui explore les causes anthropologiques de la crise des subprimes de 2008. Celle-ci ouvre sur une réflexion plus globale des dynamiques de sociologiques au sein des entreprises, et délivre un filigrane un condensé de tout ce qu'il ne faut surtout pas faire pour maintenir une culture saine et pérenne.
#Divers
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